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samedi 27 juin 2015

GRASKY. La peinture du mythe.


GRASKY.

L’expressionnisme au service d'une mythologie personnelle.




http://www.artefields.net/?p=118 

Grasky,

Ancien élève de l’école des Beaux Arts de Lyon, grand amateur et collectionneur d’art,
Grasky est depuis toujours un artiste peintre mais ce n'est que tardivement qu'il s’est pleinement consacré à son art et sa passion. Depuis 1990 il a constitué une œuvre très personnelle dégagée des modes de l'art contemporain, nourrie par sa culture, son histoire, sa réflexion et son regard personnel et sans concession sur l’art pictural.



Adrian Ghenie. La texture des monstres.


Biennale de Venise, 2015. Pavillon roumain.




http://www.artefields.net/?p=1983

Adrian Ghenie, 

né en 1997 en Roumanie, vit et travaille à Berlin où il a cofondé la Galérai plan B, qui gère deux espaces d’art contemporain (Cluj et Berlin).
Adrian Ghenie après quelques années difficiles a connu une reconnaissance internationale fulgurante. Sa cote sur le marché de l’art s’est envolée depuis 2011. Cette année il représente la Roumanie à la Biennale de Venise à travers une exposition, commissionnée par Mihai Pop, intitulée « the Darwin’room ».

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Michael Borremans. La peinture serait-elle une mise en scène ?



Michael Borremans :

« Une bonne œuvre d’art n’est ni une réponse ni une question. Une bonne œuvre est un nœud.»



http://www.artefields.net/?p=2251

Michaël Borremans,

est un peintre/plasticien/vidéaste belge (1963), très peu connu en France, pourtant très côté sur le marché de l'art contemporain. Ses œuvres peu nombreuses s’arrachent auprès des institutions et des grands collectionneurs. Il a suivi des études de photographie et ne s’est tourné vers la peinture qu’à la trentaine. Il déclare avoir appris à peindre en autodidacte en étudiant avec passion notamment Velazquez, mais aussi Goya et plus récemment Chardin.

Michael Borremans,

Par cette phrase de  résume assez bien la démarche qu’il mène. Borremans avant d’être un peintre est un artiste conceptuel. Chaque œuvre est le fruit d’une longue maturation poursuivie avec méthode.
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Certes pour beaucoup d’artistes créer est le fruit d’une maturation longue. Mais chez Borremans cette maturation n’est pas comme le long chemin de l’inspiration. La création est pour lui comme un projet, avec une ou des méthodes relativement élaborées, voire même des rituels, celui notamment de peindre en costume élégant. L’acte de peindre est bien la finalité du projet mais l’acte est retardé volontairement dans une mise en scène de la production artistique. L’acte de peindre chez Michael Borremans est donc soumis à la maturation étape après étape d’une idée première, d’un motif.

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Marion Davout. La matérialité du temps.

 

Marion Davout et les lambeaux du temps.



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Marion Davout,

figure le réel suggéré par la mémoire dans un langage expressionniste jouant avec les limites de l’abstraction.

Le travail de Marion Davout trouve sa matrice dans l’idée de temporalité.

Comment représenter sur une toile, dans un cadre, au sein de l’espace pictural la durée ?
C’est une problématique récurrente en peinture, mais aussi en photographie. Comment résoudre l’instantanéité de l’image arrêtée ou représentée ?

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mardi 9 juin 2015

CLEMENT VALLA | NEO_ARCHEOLOGIE

clement valla

CLEMENT VALLA | NEO_ARCHEOLOGIE

Clément Valla (architecte et designer de formation) est comme un archéologue qui cherche à préserver les failles techniques que Google tente de rectifier pour donner de la terre une image "cohérente", lisse, nettoyée des aspérités et des contradictions produites par la multiplicités des sources de données incompatibles entre elles (images aériennes/modèles 3D).



Dans « The Universal Texture Recreated », Clément Valla va jusqu'à reproduire avec des moyens volontairement rudimentaires - « low tech » - les images distordues de Google Earth. En soulignant ainsi l'origine technique des aberrations visuelles, il met en évidence le concept "d'Universal Texture", l'algorithme qui redessine le monde de l'ère numérique.



Prenant le contre-pied du placement de textures sur des modèles 3D de notre environnement, Clément Valla dans « 3d-maps-minus-3d » reprend les textures à plat sans les modèles censés les recevoir. Il continue par cette démarche à déconstruire et souligner la virtualisation du réel, sans pour autant délivrer de message particulier, par pure analyse tel un scientifique pratiquant une dissection.

clement valla

Clément Valla poursuivant sa démarche avec rigueur procède par dissociation dans "Wrapped terracotta neck-amphora (storage jar)" en séparant la l'image photographique imprimée et le volume/modèle 3D qui est alors recouvert de manière décalée sa propre texture projetée.

clement-valla, wrapped-terracotta


Dans la série « « Seed Drawing », Clément Valla poursuit sa démarche d’exploration de l’ère numérique en faisant appel à « Amazon Mechanical Turk », une plateforme « collaborative » de « co-workers » anonymes qui louent leur force de travail contre une somme modique. Ici Clément Valla a demandé à cette myriade invisible de reproduire dans une grille un motif rudimentaire.





Dans « Surface Survey », Clément Valla procède à la numérisation de pièces archéologiques et les restitue telles qu’elles sont saisies par le scanner 3D, c’est à dire sous formes de nuages de points qui aboutissent à des formes neutres et éclatées, dépourvues de leurs textures. Ces objets « néo-archéologiques » sont exposés comme des reliques d’un futur encore inexploré.



VIK MUNIZ | Les Mandalas des FavelasTitre de l'article

VIK MUNIZ | Les Mandalas des Favelas

vik muniz


Vik Muniz (né en 1961 à Sao Paulo, Brésil) vit et travaille à Brooklyn, USA.
L'artiste plasticien et photographe reprenant une longue lignée d'artistes travaillant depuis les rejets de la société de consommation de masse recréer à l'instar du pop art à partir d'objets banals, trouvés, détritus ou matières diverses (sucre, chocolat, etc.) de grandes icones populaires de l'art ou des médias.
Les répliques de Vik Muniz ne respectent jamais dans le détail les référents, seules les grandes lignes de l'œuvre originale sont reproduites. Dans les détails, c'est un chaos tridimensionnel de matières variées, en passant de pièces de puzzle à des matières organiques.

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L'héritage du dadaïsme, des « merz »@ de Kurt Schwitters ou encore la filiation à Marcel Duchamp, pour les collages et les décalages discursifs est évident. D'autant plus qu'il y a dans la démarche de Vik Muniz une volonté critique très forte. De même ce recyclage de matières fait bien entendu penser à Rauschenberg avec la même volonté d'enracinement sociologique.
Cependant Vik Muniz va plus loin puisque toutes ces œuvres sont promises à la destruction et ne garderont pour trace qu'une prise de vue photographique. Ultime reproduction dans un circuit de recyclage qui met en abime la question de l'image vernaculaire, de la matière brute ou manufacturée et de la mémoire collective.

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La démarche de Vik Muniz est d’autant plus radicale que chacune des ses productions exige souvent un travail colossal. Il a ainsi demandé à des personnes vivant du ramassage d’ordures dans la plus grande décharge du monde : Jardim Gramacho, près de Rio, de réaliser des reproductions d'œuvres de David, Goya ou Michel-Ange. Le travail accompli tout fut détruit après la fixation sur pellicule du travail réalisé.

Les tirages photographiques ont néanmoins été ensuite vendus chez Sotheby’s, ce qui a permis à la communauté de récupérer de la vente 250 000 $.

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Les œuvres qui ont propulsé Vik Muniz sur la scène internationale de l'art contemporain :

Pictures of Chocolate, 1997.
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Pictures of Junk, 2006.
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Le travail de Vik Muniz procède donc un peu à la manière d’un Mandala. Un support de « méditation » en trois dimensions fruit d’un long travail fastidieux et minutieux, promis à la « destruction » ou plutôt au retour dans le flux sans fin des signes, de la matière, de l’impermanence de toute chose.



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dimanche 7 juin 2015

JEAN DE SAGAZAN

JEAN DE SAGAZAN


Jean de Sagazan (né en 1988, Paris) ou la fascination pour la géométrie du banal, de l’insignifiance, des moments creux, vides qui sont autant d’occasions pour le peintre de ne représenter rien, pour peindre seulement et reproduire peut être ces moments de suspens si satisfaisants.
Il y dans ces quelques œuvres du jeune peintre un rappel de ce que Gerhard Richter dit de sa relation à la photographie, qui en le déchargeant du motif, de la subjectivité lui permets de ne s’attacher qu’à peindre.
Mais la tentation de l’hyperréalisme chez Jean de Sagazan semble s’arrêter là, au même titre que chez Richter. Il altère
tout de suite l’imitation par un léger flou, une touche évidente et des couleurs froides, passées, presque synthétiques.
Une œuvre mystérieuse en gestation, oscillant entre photographie et ambiances cinématographiques qui trouvent probablement ses filiations conscientes ou pas chez Richter, Hockney et par les cadrages, l’aspect narratif la Nouvelle Figuration.
Un artiste à suivre de près.
Le site de l'artiste.
Le salon de Montrouge 2015.

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