Les corps abstraits et le sujet dans l'art contemporain.
Antony Gormley a développé dans sa statuaire l'idée de corps abstrait, le corps comme un point d'inter-action avec les multiples niveaux du monde physique. On rejoint le concept de « dividu » ébauché par Gilles Deleuze et développé par Keiichiro Hirano. Le « dividu » est pour faire très court l'après de l'individu tel qu'il a été lentement élaboré depuis l'humanisme de la renaissance. L'homme de l'humanisme est le sujet pensant, l’unité rationnelle, l’individu dans un espace physique qui ne se présente plus tel un cosmos englobant mais comme un objet quantifiable et contrôlable par la raison, les nombres, la mécanique. A l’opposé le « dividu » est plural et rhyzomatique. Un certain nombre artiste tente directement ou indirectement, consciemment ou pas complètement de répondre à cette nouvelle vision du sujet éclaté.
SHIOTA : Memoire, espace/temps et intersubjectivité.
DAVID ALTMEJD : l'espace investi par le fantasme et le récit de l'inconscient prend place dans l'espace.
CLAIRE MORGAN : Ecosystèmes en suspension !
ANTONY GORMLEY : la sortie du corps, le corps abtrait comme point nodal au sein des inter-actions physiques.
ALBERTO GIACOMMETI : l'impossibilité de saisir l'individualité.
FRANCIS BACON : une identité en fuite perpétuelle, une forme picturale qui juxtapose les contradictions et paradoxes intimes.
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